Histoire

Création

Le , une loi promulguée par le Président Deschanel autorise la création d’un régiment de cavalerie étrangère, d’un régiment d’artillerie étrangère et d’un bataillon de génie étranger. Le décret du officialise la création du 1er REC.

Dès , à Saïda (Algérie), le sous-lieutenant Antraygues est premier officier de la Légion désigné pour servir au 1er escadron. Le , à Sousse en Tunisie, le colonel Perret est désigné pour prendre le commandement de la formation en cours de montée en puissance. Elle est déjà constituée d'un état-major, d'un escadron hors rang et de deux escadrons, deux autres escadrons sont en cours de création. L'unité prend son nom de 1er Régiment étranger de cavalerie par décret le décret 6330-1/11 du .

À cette époque la Légion étrangère n'était constituée que de régiments d'infanterie et l'idée de créer une autre spécialité était loin de faire l'unanimité. Néanmoins, la Légion comptait parmi ses effectifs de nombreux Russes issus des Armées blanches défaites par les Armées rouges. Forts de l'expérience de la cavalerie légère tsariste, ils permirent à la Légion de rapidement s'imposer dans la cavalerie. Les différents régiments d'infanterie reçoivent donc l'ordre d'envoyer leurs légionnaires anciens cavaliers pour créer l'ossature de cette nouvelle unité. C'est ainsi qu'elle se compose de nombreux soldats de l'ex-armée tsariste, mais aussi des armées hongroises de l'ex-armée de Charles 1er d'Autriche.

Historique

De la création à la Seconde Guerre mondiale

Dès 1925, il est engagé simultanément en Syrie et au Maroc. Il se couvre de gloire sur ces deux théâtres d'opérations, notamment au Levant lors des batailles de Messifre et de Rachaya, où le 4e escadron force l'admiration de tous et obtient la fourragère des TOE (théâtres d'opérations extérieurs).

De 1927 à 1934, le 1er REC concentre ses efforts sur le Maroc, détruisant les bandes rebelles au cours d'engagements âpres puis assure la sécurité des pistes sahariennes en plein développement.

Seconde Guerre mondiale

En 1940, le 1er REC intervient en France sous la dénomination de 97e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (GRDI 97). Engagé dès le sur la Somme, il y combat jusqu'à l'armistice. Une citation à l'ordre de l'armée consacre l'héroïsme de ses légionnaires.

En 1943, le régiment est de nouveau engagé en Tunisie contre les Allemands.

En 1944-1945,il devient le régiment de reconnaissance de la 5e Division blidnée et participe à la campagne de libération de la France. Il se fait notamment remarquer lors de la libération de la ville de Colmar et la prise de Stuttgart.

À la fin de la guerre, son étendard s'est enrichi de deux nouvelles palmes et de la fourragère de la Croix de guerre.

Guerre d'Indochine

En 1946, le  1er REC embarque pour l'Indochine. Ses escadrons et ceux des deux groupements autonomes qui servent l'étendard du régiment participent, pendant neuf ans, aux durs combats qui ont lieu de la Cochinchine au Tonkin. On fait référence à lui, lors de cette période, sous l'appellation de "Grand REC" car il compte en 1954 près de 3 600 hommes répartis en 18 escadrons.

Trois nouvelles citations et la fourragère des TOE viennent enrichir la cravate de l'étendard. De leur côté, les deux groupements autonomes ont mérité six citations.

Guerre d'Algérie

En 1954, le régiment retrouve la terre africaine et intervient dans la guerre d'Algérie pendant huit ans. Après les accords d'Évian, il est regroupé à compter de 1962 sur la base de Mers el-Kébir, sur laquelle il stationne avec le 2e Régiment étranger de parachutistes jusqu'en 1967.

Arrivée en métropole et début de l'ère des OPEX

Le régiment rejoint la France pour s'installer à Orange en 1967.

Il participe depuis lors à toutes les opérations extérieures dans lesquelles l'armée française est engagée.


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